La transition numérique fait partie des priorités de ce début de décennie dans le domaine de la construction et de nouvelles perspectives émergent. Le plan BIM 2022 confirme la volonté des pouvoirs publics ainsi que des acteurs et actrices du secteur de concrétiser la transformation numérique qui apportera des gains importants de productivité et d’efficacité.
Pour réussir cette transition il faut comprendre l’enjeu à long terme : la digitalisation des bâtiments c’est à dire la réalisation d’une maquette BIM GEM ou encore d’un jumeau numérique tel que construit. Il s’agit d’avoir une représentation fidèle du bâtiment, mais il s’agit d’une représentation dynamique. Le jumeau numérique n’est pas une maquette figée dans le temps mais d’une base de données alimentée (enrichie par une multitude d’acteur de la conception à l’exploitation) et mise à jour tout au long de la vie du bâtiment afin de faciliter la gestion, l’exploitation, la maintenance jusqu’à la démolition de l’ouvrage.
A court terme donc il s’agit pour le secteur d’adopter le processus BIM (Building Information Modeling). Il faut donc comprendre le BIM comme un processus qui permet d’enrichir des modèles d’information interopérable de façon collaborative. Le BIM permet de mettre en relation dès le début du projet toutes les branches de la construction.
Afin d’atteindre cet objectif nous sommes convaincus que la priorité doit être l’humain. En effet cela implique une nouvelle manière de travailler, il faut passer d’un mode de travail séquentiel au travail collaboratif. Le BIM n’a pas inventé la collaboration c’est une méthode de travail qui la facilite mais ce sont bien les individus qui travaillent ensemble vers un but commun. Cependant le changement de paradigme, que crée la digitalisation et l’interopérabilité des données et qui offre la possibilité du BIM, fait évoluer les métiers et demande de nouvelles compétences. C’est pour cela qu’un accompagnement est nécessaire.